Sur un chantier déjà "invisible" expliquer comment le forage se passe dans la terre, puis quelles vont être les étapes sur plusieurs jours par des images captées peut être long et répétitif en plans.

La modélisation 3D s'impose. Elle s’affranchit des limites et se connecte au réel. Ainsi nous passons d'images captées à la modélisation et inversement.

Elle synthétise les actions, accélère le temps et transmet un message clair en un temps record.

Pour finir et mettre en lumière l'aspect non stop du chantier, nous avons décider de le présenter de jour, puis de nuit et finir par le jour.

Cela donne l'effet que si les chantiers traditionnels s'arrêtent la nuit, celui la continue.

C'est donc grâce au drone, que l'on peut paramétrer pour effectuer plusieurs fois le même parcours identique, que l'on a réalisé des transitions créatives.

Ce film met en lumière l'importance cruciale, dans le processus de création d'un objet de communication, du brainstorming.
C'est la clef de départ, l’élément indispensable à partir du quel toute la production va travailler.

C'est mettre la forme au service du fond, et donner du sens au tout.

Connaissant déjà la pépinière Petruccioli, le contact avec les salariés, désormais sous la bannière Truffaut, a été spontané pour nous et a rendu nos interactions plus fécondes pour l'avancement de la campagne d'affichage. Le but était ici de promouvoir les principaux rayons de l'établissement, en même temps que les différents services et savoir-faire de l'entreprise.

Très bien exposée, la pépinière a été généreuse en lumière lors de la séance photographique, tant et si bien que notre éclairage nous a servi d'appoint et non de source principale. Le travail de recherche, ce jour-là, a été dans l'exposition optimale des sujets alliée à la pose juste des modèles peu habitués à ce type d’exercice.

Nous arrivons avant les équipes et réalisons les plans d’environnement, village, cour d’eau etc. Nous ne nous attardons pas : la pluie et les cameras ne font pas bon ménage. Les équipes arrivent et se mettent en ordre de marche. Un représentant EDF, la société TDAMB et le transporteur MEDIACO sont présents. La vanne est mise à l’arrêt électrique et hydraulique.

Les cordistes commencent le démontage du vérin et la sécurisation de la vanne. Une fois libre, MEDIACO le grute et prépare son transport. L’exercice de journal de bord commence à se roder. Le gérant, Bruno, se familiarise à l’interview. Un mois plus tard, le soleil est avec nous. Le vérin est révisé et maintenant il s’agit de faire l’opération inverse. Le vérin remis en place, la vanne raccordée et libérée, l’ensemble remis en service est testé plusieurs fois. Cet épisode a été marqué par la technique. Le but, pas seulement celui de montrer l’entreprise en action, a été d’expliquer méthodiquement le processus pour que le spectateur appréhende mieux la complexité et la précision auxquelles font face les cordistes de TDAMB.

Le soleil se couche, la trafic ralentit, le tunnel de Toulon se ferme au rythme des flash sur ses barrières : entrez sur le chantier. Les brettelles d’accès se ferment, le bruit de la circulation a disparu. Les équipes se réunissent pour suivre le briefing de Béatrice Thouvenin, Conductrice d’opération, responsable des travaux. C’est, éclairé par les gyrophares et les frontales, que le tour du chantier commence.

Pour nous le travail a commencé bien en amont. En brainstorming, les documentations constructeur dans les mains. L’objectif ? Ecrire un script, et trouver le moyen de transmettre le plus efficacement possible les chiffres et le fonctionnement de cette nouvelle installation. L’incrustation de motion design sur les rushs est venue comme une évidence, montrer au spectateur comment communiquent ces nouveaux candélabres. C’est donc en fonction du script et des incrustations déjà réalisées que nous devons tourner nos images. La liste de plans sous la main, nous démarrons notre nuit de tournage. Béatrice, assistée de son maître d’œuvre réalise des mesures d’éclairement au sol, et teste les fonctionnalités du système.

La deuxième partie se déroule devant l’entrée du tunnel de Toulon, lieu idéal pour réaliser l’interview. Le tunnel est fermé, le trafic est dévié en ville. C’est donc au milieu des voies de circulations balisées que nous installons la lumière et préparons les caméras. Un rapide coup d’œil au script et on clape. Béatrice est rodée, elle connaît l’exercice et surtout maîtrise son sujet.

Plusieurs plans d’illustration plus tard, nous nous rendons au poste de contrôle du tunnel pour tourner nos plans sur la surveillance et la remontée d’alerte du système d’éclairage. « De l’autre coté de la barrière ». Sur les écrans, l’entrée du tunnel sous lequel nous nous trouvions quelques minutes auparavant. En suivant le story-board, la composition des plans est choisie pour permettre les futures incrustations.

La réponse ne semble pas extravagante mais fait la différence : une mise en scène simple mais scénarisée d'une cliente venant prendre sa chambre pour y séjourner. Ainsi, le spectateur découvre en même temps que cette dernière le charme de ce petit hôtel familial. La bâtisse elle-même et sa végétation maternante nous ont tout de suite inspirés pour nos cadrages  : un premier repérage a conduit à un storyboard photographique qui a permis aux gérants de comprendre, de s'imprégner, puis de valider les plans et le script.

Le jour du tournage, choisi ensoleillé, nous avons commencé par mettre en avant les alentours : le marché, les bords de mer, et autres détails symboliques Antibois. La proximité de l’hôtel avec la plage de la Salis nous a gratifié de superbes images aériennes montrant son toit baigner directement dans les eaux turquoises. Du travail d'éclairage, de la mise en scène décorative et de la direction d'acteurs ont rythmé cette passionnante journée de tournage.

Une nouvelle fois pour TDAMB, nous attaquons notre journée quand les autres la terminent (voir Episode 2 – Nice Etoile). Nous nous retrouvons donc à la tombée de la nuit sur la route de Marseille. Place Castellane, grand axe de passage, rond point majestueux. Il ne nous en a pas fallu plus pour se dire qu’un timelapse du rond point serait une très belle mise en situation.

L’opération est moins impressionnante qu’habituellement, mais son ambiance de souterrains nocturnes y apporte un goût d’originalité ! Les travaux se déroulent tranquillement ce qui nous permet d’effectuer des plans en travelling, au ralenti, avec déport de focus. L’interview dans la station vide, fermée à cette heure-ci, nous a permis un décor habituellement inaccessible.

L’opération est effectuée avec les services de maintenance de RTM (Régie des transports Métropolitains). Au petit matin, les gyrophares se reflètent de moins en moins dans la ville, le soleil se lève ainsi que les grilles des stations. La plupart des voyageurs, en levant le nez de leur téléphone, trouveront quelque chose de changé dans le système d’information du trafic. Il est temps pour nous de reprendre la route en sens inverse.

Le salon de la vente directe qui suit celui de Toulon sur la tournée Française de 2017 se déroule à Villefranche-sur-Saône, à 30km de Lyon. La journée est longue et riche en interviews, captations de défilés et conférences, et de mises en avant de produits ingénieux.

Elle est d'autant plus intéressante que nous venons avec de nouvelles techniques en tête, comme le travail d'un hyperlapse, pour mettre en valeur le ParcExpo où s'est tenu le salon, ou comme la réalisation de l'interview de Caroline de Mylevents en mouvement. La variété des produits exposés et des interviews nous permet de travailler à l'aide de stabilisateurs d'images, d'objectifs macroscopiques jusqu'aux grands angles.

La journée est définitivement passionnante et d'un rythme soutenu: le planning des interviews doit concorder avec celui des défilés et conférences, les plans de coupes des stands d'expositions se tournent entre les passages des visiteurs du salon. Et finalement, le soulagement et la satisfaction surviennent au moment où la check-list des plans est noircie avant que le salon ne ferme ses portes.

La journée est belle et le cadre studieux, aujourd’hui nous sommes a Valrose. Faculté de Science qui accueille plus de 3000 étudiants, est composée d’environs 600 chercheurs. Au cœur du campus, le château de Valrose, érigé entre 1867 et 1870, symbole du savoir-faire français, abrite aujourd’hui la direction de la faculté. Ce bâtiment est classé « monument historique » depuis 1991.

La toiture se fragilise, il est important de la protéger, le temps de procéder à sa restauration. C’est l’objectif aujourd’hui de TDAMB qui nous accueille au pied du château. Nous le traversons pour accéder à la toiture. Les salles sont majestueuses, les murs de pierre chargés d’histoire. Nous empruntons un petit colimaçon qui nous emmène dans des bureaux mansardés. Une fois passé une fenêtre, nous sommes sur les bordures. Une échelle crinoline plus loin, nous sommes sur le toit.

Quelle vue à 360°! Nous nous raccordons à la ligne de vie, c’est rassurant. Il ne faut pas avoir le vertige. Leur opération est délicate, protéger les tuiles sans marcher dessus. Travailler sur corde avec la légèreté d’une ballerine. Quel meilleur endroit pour tourner l’interview que le toit. Nous mettons en place les caméras dont une sur traveling (plutôt impensable au vu de la place sur le toit).

Les images sont assez atypiques, la vue est panoramique, et en dessous de nous, la vie étudiante et universitaire suit son cours. Le soleil est avec nous et nous permet de jouer entre lui et le château. Le 3eme épisode aura ce parfum particulier d’histoire, et de moments uniques, passé sur le toit de Nice.